juin 29, 2007

GEAORGES REFUTE LES ALLÉGATIONS DU SÉNATEUR BEAUPLAN

Georges répond à Beauplan


Lemercier Georges réfute les allégations du Sénateur Evalière Beauplan et le renvoie, implicitement, à la maîtrise du b a ba de l'enquête...

Sur les ondes de Vision 2000, lundi, l'ancien secrétaire d'Etat aux Finances Lemercier Georges a affirmé qu'il n'a pas acheté de maison à Santiago pour la revendre à l'Etat haïtien, contrairement aux allégations du président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Evalière Beauplan.

La maison dont il est question est la propriété des époux Leonardo Rodriguez depuis 1996, a-il poursuivi.

Le Ministère des Finances, pour le compte de l'Etat haïtien, après estimation de la valeur immobilière de la maison, a décaissé le montant de 390.000 dollars US à l'ordre des époux Rodriguez, a précisé Lemercier Georges.

L'acte de vente signé par le vendeur existe, il est disponible à l'ambassade d'Haïti à Santo Domingo, a-t-il ajouté en déplorant la légèreté devenue la règle en Haïti de porter des accusations sans disposer et fournir de preuve.

S'agissant des travaux de rénovation de l'ambassade d'Haïti à Santo Domingo, il a fait savoir que le montant de 551.000 dollars américains a été tiré d'un compte courant du ministère des Affaires étrangères.

Des comptes qui ont été fermés à la demande du ministère de l'Economie et des Finances, à cause notamment du fait que les opérations de contrôle de ces comptes se faisaient après les transactions, a expliqué M. Georges.

Faisant référence au rapport de l'ambassadeur Fritz Cinéas révélant que les travaux déjà réalisés sont évalués à 70.000 US, l'ancien secrétaire d'Etat aux Finances, a comme un couperet indiqué que la firme n'a qu'à remettre le reste de l'argent ou poursuivre les travaux.

M. Lemercier Georges a d'un autre côté révélé que chaque mission diplomatique recevait directement les montants alloués au paiement des employés et au fonctionnement de la mission.

Ce qui est contraire à ce qu'avait avancé le sénateur Beauplan qui enquêtait aussi sur un montant de 1 million et demi de dollars américains destinés au payroll de mai 2006 qui se seraient volatilisés dans la nature lors d'un virement entre la BRH et l'ambassade d'Haïti à Washington via une institution financière mystérieuse.

Ce n'est pas la mission de Washington de faire la distribution ou le dispatching des payrolls, a laissé entendre Lemercier Georges.

Evoquant un glissement, un retard administratif, pour expliquer la non perception du salaire de mai 2006, il a, par ailleurs, conseillé d'entreprendre des enquêtes plus poussées en employant des gens experts en la matière.

Un conseil assorti de remarques sur les errements et failles méthodologiques de l'enquête l'incriminant conduite par le sénateur Evalière Beauplan.

Entre-temps, le journal a appris d'une source proche de l'ambassade d'Haïti à Santo Domingo le retour de la mission d'enquête présidée par les patrons de l'UCREF et de l'ULCC, MM. Jean Yves Noël et Amos Durosier.

Selon cette source, la mission a obtenu le titre d'achat de la maison de Santiago et d'autres informations.

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