août 05, 2007

PLUS DE 200 PERSONNES ONT ÉTÉ LIBÉRÉES CETTE SEMAINE...

Plus de deux cents personnes libérées



Selon une source proche du Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince, plus de deux cents personnes ont été libérées, conformément aux lois haïtiennes, aux conventions et traités internationaux ratifiés par Haïti, déclarant que toute personne arrêtée doit être présentée devant son juge dans les 48 heures au plus tard qui suivent son arrestation et jugée dans un délai raisonnable.

La plupart de ces personnes ont déjà passé le temps maximal de leur peine en détention préventive prolongée. D'autres ont été libérées pour des raisons d'ordre humanitaire. La majorité des cas, après avis médical établissant l'incompatibilité de leur situation sanitaire par rapport au milieu carcéral, méritait une attention spéciale (remise en liberté), a indiqué la même source.

Parmi ces bénéficiaires, nombre d'entre eux sont affectés du virus du sida, par la tuberculose... Il y a des femmes enceintes, des mineures en conflit avec la loi et des personnes arrêtées sur de fausses accusations dans le cadre des rafles souvent effectuées par la Police nationale d'Haïti. Il y en a également qui avaient bénéficié d'une décision de mise en liberté, mais qui étaient toujours gardés en prison, a-t-on appris.

Pendant que cette opération continue, le Parquet est en train de mettre en place le processus de comparution immédiate à l'intérieur de cette institution, pour les affaires correctionnelles. A cet effet, une salle d'audience a été aménagée avec des accessoires modernes, pour entendre tous les cas y relatifs.

Comment éviter la multiplication de ces cas?

« Il faudrait que les arrestations massives se fassent de manière légale pour éviter que la multiplication des cas mineurs soient l'objet de détention préventive prolongée, dont parfois la peine est inférieure à la durée de la détention », a fait remarquer un homme de loi.

Si le Parquet est informé à temps au moment de l'arrestation, pour donner les réquisitoires nécessaires, tel qu'il est requis par le code d'instruction criminelle (CIC), cette situation se serait présentée différemment, a poursuivi ce juriste.

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