décembre 04, 2009

LA STABILITÉ POLITIQUE EN HAITI ...

« La stabilité politique en Haïti dépend de l'extension du mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) ainsi que d'une réforme constitutionnelle, qui supprime la tenue d'élections consécutives et redéfinisse les fonctions de Premier ministre et de président de la République », a déclaré le président dominicain, Leonel Fernandez Reyna, devant des membres de l'Assemblée nationale en France, au cours d'une visite officielle dans l'hexagone, rapportent les quotidiens du territoire voisin "El Dia" et "El Nacional" consultés par l'agence en ligne AlterPresse. Qui peut oser dire désormais que la plate-forme n'a pas de projet et de programme politique ?

« A l'exception des administrations de René Garcia Préval, Haïti n'a pas pu garantir sa stabilité politique, laisse entendre Fernandez qui se prononce pour une prolongation de la présence des casques bleus des Nations unies pour 10 années supplémentaires (au moins jusqu'en 2019) afin de favoriser des tâches de sécurité interne », a souligné le président Fernandez. Voila qui est dit en termes clairs, exercice qui s'est révélé un véritable calvaire pour tous les porte-parole haïtiens de la plate-forme INITE.


« L'organisation d'élections répétées perturbe l'action du gouvernement qui ne pourra pas accomplir des plans de développement de long terme visant une amélioration de la qualité de vie des citoyennes et citoyens», croit Fernandez. Mais c'est le président Préval qui parle par sa bouche ! Il reste que le plan de développement promis par le président René Préval au début de son mandat demeure une fiction et n'est pas encore présenté à la population haïtienne. Serait-il déjà soumis à la sanction de la population dominicaine?


En attendant une réaction officielle des autorités nationales, des membres d'organismes de droits humains, questionnés par AlterPresse, qualifient d' « ingérence directe grave » la position affichée par le président dominicain Leonel Fernandez devant des parlementaires français début décembre 2009, quant aux modes de gestion et de fonctionnement fondamental d'Haïti durant les années à venir.

Ingérence ! Cette République ne va pas mourir pour si peu.

Aucun commentaire: