mai 06, 2010

SOUTIEN ACCRU DU CANADA POUR LA JUSTICE ET LA SÉCURITÉ EN HAITI

(Nº 152 - Le 5 mai 2010 - 16 h 15 HE) Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Lawrence Cannon, a annoncé aujourd’hui que le Canada accroîtra son soutien aux institutions chargées de la justice et de la sécurité en Haïti, de 10 millions de dollars par rapport à la contribution de l’année dernière, ce qui fait un total de 25 millions de dollars.

« Le financement accru du Canada aidera le gouvernement d’Haïti à répondre aux besoins pressants des citoyens en matière de justice et de sécurité, a déclaré le ministre Cannon. Ces fonds serviront à appuyer des projets prioritaires essentiels au lendemain du séisme dans les secteurs des services de police, des services correctionnels, du contrôle à la frontière et de l’accès à la justice. »

Depuis le tremblement de terre du 12 janvier dernier, les Canadiens se sont montrés des plus généreux envers Haïti, faisant du Canada le plus important donateur par habitant au monde.

L’un des plus importants donateurs dans la réforme du système de justice et de sécurité en Haïti, le Canada fournit un appui ciblé qui sert à renforcer les capacités des institutions haïtiennes. Les projets nouveaux et en cours touchent entre autres l’acquisition de véhicules et de salles de classe pour les services de police, la remise en état des postes de police le long de la frontière entre Haïti et la République dominicaine ainsi que l’affectation de quelque 150 policiers canadiens à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, qui seront chargés de former et d’encadrer leurs homologues haïtiens.

« Notre vision commune pour Haïti est celle d’un pays dont la reconstruction est fondée sur la sécurité, la souveraineté, la primauté du droit, la prospérité économique et l’égalité des chances, a dit le ministre Cannon. Ce n’est pas un objectif impossible à atteindre. Nous y arriverons grâce à un leadership du gouvernement d’Haïti, à un engagement à long terme et à une collaboration entre les donateurs. »

Les projets annoncés aujourd’hui seront financés par l’intermédiaire du Fonds pour la paix et la sécurité mondiales, géré par le Groupe de travail sur la stabilisation et la reconstruction (GTSR). Avant le séisme du 12 janvier en Haïti, le GTSR avait consacré, depuis 2006, 51 millions de dollars à l’appui de la réforme du système judiciaire et de sécurité en Haïti.

Lors de la conférence sur la reconstruction qui a eu lieu à New York le 31 mars dernier, le Canada s’est engagé à verser 400 millions de dollars pour aider Haïti à se remettre de la catastrophe du 12 janvier. Ces fonds s’ajoutent à l’engagement de 555 millions de dollars sur cinq ans, de 2006 à 2011, que le Canada avait déjà pris envers Haïti. Le Canada met actuellement en place une série de programmes coordonnés visant à répondre aux besoins des Haïtiens, à renforcer les institutions nationales, à réduire l’instabilité, à améliorer la sécurité et à garantir l’accès à des services de base et à des conditions de vie normales.

Pour plus d’information sur l’engagement du Canada, prière de consulter le Groupe de travail sur Haïti.


Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Ève Cardinal
Attachée de presse
Cabinet du ministre des Affaires étrangères
613-995-1851

Le Service des relations avec les médias des Affaires étrangèresAffaires étrangères et Commerce international Canada
613-995-1874

Document d’information – Le Fonds pour la paix et la sécurité mondiales et les projets de réforme du système judiciaire et de sécurité en Haïti
Le Groupe de travail sur la stabilisation et la reconstruction (GTSR) du Canada, qui gère le Fonds pour la paix et la sécurité mondiales, a été créé en vue d’améliorer la capacité du Canada de venir en aide aux pays en situation de crise, ou de risque de crise, en appliquant une approche pangouvernementale coordonnée. Les activités et les programmes réalisés par le GTSR consistent en initiatives cohérentes et efficaces qui visent à prévenir les conflits, à réagir en temps de crise, à protéger les civils et à assurer la paix et la stabilité.

Nouveaux projets en Haïti annoncés aujourd’hui

Expansion des installations de formation pour la Police nationale d’Haïti

Le Canada fera don de salles de classe mobiles afin d’accroître la capacité de la Police nationale d’Haïti de former les nouveaux agents de police ou ceux qui en font déjà partie, y compris les agents des établissements correctionnels (1,7 million de dollars; organisme d’exécution : Corporation commerciale canadienne).

Projet d’équipement de rétablissement rapide de la Police nationale d’Haïti

Le Canada fera don de véhicules de police à la Police nationale d’Haïti afin d’améliorer la capacité de ce pays à effectuer des patrouilles, à protéger ses citoyens et à réagir aux urgences (5 millions de dollars; organisme d’exécution : Corporation commerciale canadienne).

Renforcement de la sécurité communautaire à Bel Air

Ce projet permettra de renforcer la sécurité communautaire et d’améliorer les conditions de vie à Bel Air et dans certaines autres communautés en faisant intervenir les membres de la communauté dans la prestation des services de sécurité. Le projet vise aussi à accroître la collaboration entre les communautés, la Police nationale d’Haïti et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti dans la région, et offre des possibilités d’emploi aux citoyens désirant participer aux efforts de reconstruction et de stabilisation de la communauté (1 million de dollars; organisme d’exécution : Viva Rio, une organisation non gouvernementale brésilienne).

Initiatives en cours

Remise en état des postes de police à la frontière

Ce projet consiste à rénover et à équiper 18 postes de police le long de la frontière entre Haïti et la République dominicaine. La restauration des postes de police permettra une présence accrue de la Police nationale d’Haïti à la frontière et aidera à réduire la traite de personnes, la contrebande de drogues et d’autres crimes transfrontaliers (4,2 millions de dollars; organisme d’exécution : Organisation internationale pour les migrations).

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