septembre 22, 2007

VISITE D'UNE DÉLÉGATION DE PARLEMENTAIRE EN HAITI

Une délégation de parlementaires de divers pays visite Haïti

Une délégation de parlementaires de divers pays effectue une visite officielle de 5 jours dans la capitale. Débutée ce mercredi 12 septembre 2007, cette tournée a pour objectif principal d'évaluer l'action de la Banque Mondiale en Haïti, selon l'explication de Mathurin Gbetibou, représentant de cette institution en Haïti.

La délégation composée de parlementaires du Canada, de la France, de l'Egypte, de la Tanzanie, du Pérou, de la Thaïlande, du Mexique et de la République dominicaine a prévu de rencontrer leurs homologues haïtiens afin de débattre des points importants comme le rôle des parlementaires face aux institutions financières internationales. Ils feront ensuite des visites sur le terrain pour voir l'impact des projets de la Banque Mondiale afin de préparer un plaidoyer en faveur du pays qu'ils auront à présenter à la Banque mondiale.

« Les parlementaires peuvent apporter leur contribution puisqu'il y a d'autres défis en matière de lutte contre la pauvreté », a fait savoir le Représentant de la Banque Mondiale.

INTERDICTION DE PUNIR VIOLEMMENT DANS LES ÉCOLES HAITIENNES...

Le juriste haitien félicite la direction générale du Ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) pour avoir interdit dans les écoles haitiennes toute forme de punitions violentes qui affectent l'équilibre psychologique des élèves haïtiens. L'humiliation, la violence verbale et physique, les sévices corporels constituent autant de méfaits causés par les instituteurs (trices) dans le milieu éducatif haitien. Dans le milieu paysan, la situation est beaucoup plus grave et les parents des élèves n'osent pas réagir, car les instituteurs ont fait croire que c'est pour le bien de leurs enfants. Selon nous,il ne peut pas y avoir de l'éducation ni apprentissage lorsqu'on se sert de la violence pour punir un élève qui n'a pas fait son devoir. L'apprentissage doit se faire dans une ambiance qui incite l'élève à viser l'excellence afin de devenir un honnête citoyen dans la société. Le juriste haitien croit que le Ministère doit prendre des mesures pour dissuader tout instituteur ou instructrice qui exercent des sévices corporels sur un élève. S'il n'existe pas un moyen de contrôle pour réprimer toute forme de violence dans le milieu éducatif haïtien, c'est la société qui va en payer le prix en accentuant le taux de décrochage scolaire à l'échelle nationale. Le Ministère doit être vigilant surtout dans le milieu paysan où les élèves sont fort souvent victimes d'humiliations, de violences verbale et physique à un niveau qui atteint son paroxisme. Pour résoudre ce fléau dans le milieu éducatif haitien, il faudra bien commencer par adopter une autre attitude afin d'inciter les parents d'élève à porter plainte contre les abus physiques faits aux enfants. C'était le commentaire de Me Jean-Marie Mondésir...

Les punitions violentes formellement interdites dans les écoles

La direction générale du Ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) constate qu'en dépit des multiples mises en garde du ministère, des violences de toutes sortes continuent d'être commises par des membres du système éducatif, ainsi que d'autres personnes sur les élèves. Face à une telle situation, la direction générale du MENFP rappelle aux personnels enseignant et administratif des écoles et à toute personne appelée à prendre des décisions relatives à un élève qu'il leur est formellement interdit de soumettre un enfant à une quelconque forme de violence verbale et physique susceptible de le troubler psychologiquement et physiquement. Des punitions d'ordre moral notamment pensum à portée pédagogique : lecture et résumé de texte, convocation des parents de l'élève, excuses publiques, seront administrées en lieu et place de services corporels.

Par ailleurs, la direction générale du MENFP, compte sur la collaboration de tous les acteurs concernés pour parvenir à enrayer cette forme de violence aux conséquences incalculables.

LE PRÉSIDENT DOMINICAIN SOUTIENT LA LUTTE ANTI-DROGUE EN HAITI...

Leonel Fernandez encourage le soutien des Etats-Unis à Haïti dans la lutte anti-drogue
Le Président dominicain juge indispensable le soutien des Etats-Unis à la lutte contre le narcotrafic en Haïti et dans la région. « Il est nécessaire de stopper la progression de la drogue devenue l'une des principales causes de la criminalité dans la région », a t-il déclaré le jeudi 20 septembre 2007. M. Fernandez appelle également au maintien des efforts du gouvernement américain pour instaurer un régime démocratique et stable en Haïti.

Le sous-secrétaire d'Etat américain, John Negroponte, promet de donner suite aux demandes du président dominicain, qui a effectué une longue tournée de 13 jours aux Etats-Unis.
Haïti et la République Dominicaine figurent par ailleurs sur la liste noire du narcotrafic international.

VISITE DU CHEF DE LA DIPLOMATIE BRÉSILIENNE EN HAITI...

Le chef de la Diplomatie brésilienne est en visite en Haïti.

Le chef de la Diplomatie brésilienne, Celso Amoraim, est arrivé à Port-au-prince ce vendredi 21 septembre 2007 pour une visite de quelques heures dans le pays. L'objectif de cette visite est de renouveler l'appui de Brasilia au processus de stabilisation d'Haïti.

Le diplomate brésilien s'entretiendra avec le président Préval, son homologue haïtien, Jean Reynald Clérismé, et le commandant brésilien de la MINUSTAH, Carlos Alberto dos Santos Cruz.
Une visite dans le bidonville de Cité Soleil, où se trouve une école dont la cantine scolaire est financée par le Brésil, a été également programmée.

Celso Amorim laissera le pays dans la soirée du même jour pour se rendre à New York, où il participera la semaine prochaine à la 62e Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies.

BILAN DE L'ACTUALITÉ JUDICIAIRE...

Georges Moïse est le président a.i de la Cour de cassation


Une erreur s'est glissée dans l'article « Défier le temps » publié dans notre édition du mercredi 19 septembre 2007. Me Georges Moïse, contrairement à ce qui est écrit dans cet article autour de la cérémonie marquant le cinquantenaire de la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSC/CA), n'est pas un ancien membre de la CSC/CA. Il est le président a.i et vice-président de la Cour de cassation de la République.



Ti Will envoyé au tribunal criminel

L'ancien chef de l'armée cannibale des Gonaïves, Wilford Ferdinand dit "Ti Will", a été déféré, mardi, au cabinet d'instruction de la Cité de l'indépendance. Interrogé par le juge Morency Joseph, Ti will est accusé de meurtre sur Francesca Gabriel, une fillette de six ans, et de l'assassinat du coordonnateur régional de Fanmi Lavalas, Johnson Edouard.

Ti Will a été arrêté le 26 mai dernier au cours d'une opération conjointe PNH/MINUSTAH alors qu'il participait à une émission dans les studios de Gonaïves FM.

Wilfort Ferdinand devant le cabinet d'instruction

Wilfort Ferdinand connu sous le nom de « Ti Wil » a été présenté, ce mardi devant le cabinet d'instruction des Gonaïves. Le présumé criminel est accusé d'implication dans la mort d'une fillette de 12 ans, de Johnson Edouard et d'association de malfaiteurs.
A noter que Wilfort Ferdinand a été appréhendé le 26 mai 2007.


Une jeune fille Haïtienne tuée en République Dominicaine

Jeannette Ortega, une fille de 16 ans de nationalité haïtienne, a été tuée cette semaine par des individus circulant à motocyclette près de Puerto Plata, en République dominicaine.

Le corps de Jeannette a été transporté d'urgence à l'Institut régional de pathologie médico-légale de Santiago où l'autopsie devrait être pratiquée


273 personnes appréhendées


Le porte-parole de la Police nationale d'Haïti, M. Frantz Lerebours, a présenté à la presse, ce mercredi 19 septembre 2007, le bilan des activités de la PNH, pour les deux dernières semaines du mois de septembre.

Selon M. Lerebours, plus 273 personnes ont été appréhendées sur le territoire national pour association de malfaiteurs, vol, escroquerie, etc. Il a aussi informé que la PNH travaille sur le dossier Lovinsky Pierre Antoine, coordonnateur général de la Fondation 30 septembre.


82 boat people haïtiens rapatriés



82 voyageurs clandestins haïtiens ont été rapatriés à Port-au-Prince par les garde-côtes américains le mercredi 19 septembre 2007 . Ces boat people auraient été interceptés au cours de deux opérations séparées.
La première, menée le 12 septembre 2007, dans les eaux territoriales des Bahamas, avait abouti à la capture de 71 clandestins. Quelques jours plus tard, 11 autres clandestins ont été arrêtés à l'est de Jupiter Island, également situé dans cet archipel.

Selon les statistiques disponibles, plus de 1200 boat people haïtiens ont été rapatriés par les autorités américaines depuis le début de l'année.

Les gangs de Cité Soleil tentent de se reconstituer

Des individus armés, localisés dans le plus grand bidonville de la Capitale, seraient en train de se regrouper afin de reprendre leurs opérations répressives sur la population. Selon plusieurs riverains, ces bandits, retranchés dans le quartier de Boston, sont équipés de machettes, de piques et d'autres armes blanches.

Démantelés par les militaires de la force onusienne et la Police nationale d'Haïti, ces groupes de gangs profiteraient de l'absence de patrouilles policières dans la zone pour se remobiliser.

Par ailleurs, des habitants de Boston croient que toutes les armes qui étaient en possession de ces bandits n'ont pas été remises à la Commission nationale de Désarmement et de Réinsertion (CNDDR). La population locale lance un appel aux autorités afin de renforcer leur présence dans ces lieux fragiles.

Trois bandits appréhendés à Petit-Goâve


Trois bandits, Jean Alix Laguerre, Ronald Faustin et Junior Laguerre ont été appréhendés dans le quartier de Ti Ginen à Petit-Goâve, lundi, par les autorités de la police haïtienne et de la mission onusienne en Haïti (MINUSTAH).

Ces bandits viennent de Martissant, un quartier situé au sud de la capitale haïtienne. Ils ont été transférés à Port-au-Prince afin de les déférer devant les autorités judiciaires pour leurs implications dans des actes criminels.

Haïti / République Dominicaine: le combat contre le kidnapping

Le combat contre le kidnapping a été au coeur d'un atelier de travail dans lequel ont pris part seize officiers de la police nationale d'Haïti et 20 officiers dominicains. Ces officiers s'étaient donné rendez vous, le 12 septembre 2007, dans la capitale dominicaine afin de renforcer la coopération entre les deux pays en matière de sécurité.

Les deux pays voisins sont particulièrement touchés par le phénomène du kidnapping. En 2005, les autorités haïtiennes avaient enregistré une triste moyenne de 12 enlèvements par jour.