Par : Jean-Marie Mondésir
On a le devoir de soutenir les serviteurs de la justice qui ne sont pas corrompus…
Depuis bien des années, Port-Salut Magazine détient un dossier contenant des allégations liant l’ancien président Jean-Bertrand Aristide et certains membres de son administration à la corruption, au trafic de drogues, à l’exécution sommaire de ses opposants politiques et au détournement de fonds publics. Ce dossier est inscrit dans le cadre d’une action en justice intentée par les autorités haïtiennes devant une cour de justice en Floride. Ce document disponible uniquement en anglais est accessible sur Internet. Donc, il ne devra pas avoir de surprise pour les gens avisés qui réclament justice et transparence.
On sait que l’ancien président est l’un des hommes politiques très populaire en Haiti. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il ne doit pas répondre aux multiples allégations qui lui sont reprochées. Il est important de ne pas instrumenter la justice du pays, car la constitution de 1987 considère le pouvoir judiciaire comme la troisième institution qui forme la base principale de notre société. On est conscient que certains juges de l’administration judiciaire sont corrompus par les autorités du pouvoir central, mais il y en a d’autres qui décident de se démarquer au risque et péril de leur vie. L’intimidation et la menace n’effraient ceux et celles qui ont fait le vœu de servir un système de justice exempt de toute ingérence politique.
Dans les médias tout le monde réclame l’état de droit, mais lorsque la justice interpelle un citoyen certains dirigeants politiques crient à la persécution politique du pouvoir en place. Ces agissements sont très démagogiques, car celui ou celle qui n’a pas rien à se reprocher ne doit pas s’inquiéter d’une justice aveugle et impartiale.Dans notre système juridique, le juge d’instruction est l’autorité chargée de mener des enquêtes pour établir la culpabilité d’un prévenu. Si les preuves obtenues sont concluantes, il décidera de saisir le tribunal correctionnel ou criminel pour un procès en bonne et due forme.
Dans une société de droit, tout citoyen est redevable envers la justice et il ne doit pas y avoir de traitement de faveur pour un quelconque citoyen. Que vous soyez président, sénateur, député, juge, magistrat, kidnappeur, corrompu, corrupteur, agresseur,violeur et simple citoyen …la justice est une pour tous, dura lex sed lex. On doit tous répondre aux plaintes contenant des allégations qui portent préjudice à l’ordre moral. La justice doit créer l’exemple, voler les biens de l’État… c’est aussi voler les contribuables qui vivent dans la misère.
http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/134440/Jean-Bertrand-Aristide-inculpe.html
août 30, 2014
NUL N'EST AU-DESSUS DE LA LOI DANS UNE SOCIÉTÉ DÉMOCRATIQUE ...
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