janvier 27, 2022

ÔTE-TOI QUE JE M’Y METS, SERAIT-CE LA CULTURE PRÉDOMINANTE EN HAÏTI ?

Jean-Marie Mondésir
Si vous êtes un (e) lecteur (trice) ou un internaute qui aime lire des articles de réflexion sur la situation socio-économique et politique du pays, on vous invite à jeter un coup d’œil sur les articles de Port-Salut Magazine en cliquant ici portsalutmagazine.ca. Pour la rédaction de ce prestigieux magazine de la côte sud-ouest d’Haïti, il n’existe pas des organisations politiques crédibles en Haïti qui ont un projet de société viable et chiffré visant à améliorer les conditions socio-économiques de la population sur l’ensemble du territoire. Dans les faits, on y trouve 286 formations politiques qui sont légalement enregistrées au Ministère de la justice et de la sécurité publique. Cependant, ce sont des structures politiques qui existent virtuellement sans un personnel dirigeant élu de manière démocratique parfois sans adresse connue. Elles n’ont aucune représentativité au niveau régional ni départemental voire national. Elles n’ont aucune vision ni fondement idéologique. Leurs dirigeants ne sont pas des démocrates crédibles ni honnêtes. On entend parler de ces formations politiques sans légitimité populaire lorsque s’approchent les élections générales. Elles mettent leur bannière à la disposition des gens corrompus, des narco-trafiquants et des imbéciles de tout acabit moyennant de très forte somme d’argent pour se porter candidat afin de se protéger de la justice. Ces structures politiques ne participent pas à la formation de leurs membres adhérents et elles ne contribuent pas à l’éducation populaire ni à la démocratie haïtienne. Pour nous, il s’agit des entreprises dirigées par des entrepreneurs qui investissent la scène politique haïtienne pour s’enrichir au détriment des gens défavorisés des bidonvilles et du milieu paysan. Les organisations politiques qui soutenaient les actions subversives et malhonnêtes du Secteur démocratique et populaire (SDP) pour renverser le régime de Jovenel Moïse doivent avoir honte de leur silence complice. Le phénomène de kidnapping engendré par le climat d’insécurité délétère ne soulève pas l’indignation d’aucun dirigeant politique. La hausse des coûts de la vie et l’aggravation du taux de chômage ne préoccupent personne. C’est l’absence des formations politiques crédibles qui a permis à des raquetteurs ou des entrepreneurs d’occuper l’avant scène politique en Haïti. S’il y avait des structures politiques qui ont un projet de société viable et chiffré visant à améliorer les conditions socio-économiques misérables de la population, notre pays ne se retrouverait pas dans cette situation chaotique après l’assassinat crapuleux et barbare du président Jovenel Moïse. Le gouvernement de Ariel Henry s’est attribué de tous les pouvoirs en prenant la démocratie en otage. Son remaniement ministériel est truffé de criminels qui ont comploté pour assassiner le président Jovenel Moïse. La bande à Me André Michel, Nenel Cassy et Marjorie Michel et d’autres acolytes du Secteur démocratique et populaire sont des entrepreneurs qui agissaient en sous-mains pour le compte des oligarques corrompus et des narco-trafiquants afin de déstabiliser le régime de Jovenel Moïse. Le discours progressiste qu’ils tenaient sous le règne du régime de PHTK était une farce qui n’avait rien à voir avec les revendications populaires. Ces extrémistes de mauvais aloi ont contribué grandement à déstabiliser les institutions républicaines et à détruire l’économie du pays. Les manifestations populaires avec violence pour inciter le président Moïse à démissionner de ses fonctions n’ont pas eu de résultat escompté. Ils ont comploté avec les narco-trafiquants et les oligarques corrompus pour mettre fin à la vie d’un président élu de manière démocratique pour avoir osé dire non à ceux qui exploitent les maigres ressources de l’Etat. Les promesses faites aux organisations socio-politiques par les entrepreneurs du Secteur démocratique et populaire (SDP) ne sont que vaines et farfelues. Le constat est clair, ces pseudos démocrates cherchent à défendre leurs intérêts personnels en faisant fi des conditions socio-économiques des gens vulnérables de notre société. L’ancien président Joseph Michel Martelly avait raison de dire que la bande à Me André Michel ne voulait pas de poste ministériel; il suffit de les fournir de l’argent liquide pour garder leur mutisme devant le déclin de notre société. Le discours politique faisant croire que le système rétrograde qui capture les ressources de l’Etat doit être changé n’est plus de rigueur de nos jours. On n’entend plus parler des militants qui se sont sacrifiés pour la cause de ces pseudos démocrates sans conviction idéologique. Ils critiquent le régime PHTK avec le président Jovenel Moïse, mais ils pactisent avec le premier ministre Ariel Henry, le protégé de Joseph Michel Martelly. On se rappelle que son administration a détourné la majeure partie du fonds Petrocaraibe avec l’appui des parlementaires de la 49e législature. Les observateurs de Port-Salut Magazine prédisent que la crise multidimensionnelle ne va pas résorber après le 7 février 2022. Ce sera la fin de la durée du mandat du président Jovenel Moïse selon l’esprit de l’article 134 de la constitution haïtienne de 1987 amendée en mai 2011. Il est important de se demander quelle serait la réaction des organisations politiques qui revendiquaient le départ du président le 7 février 2021. Les signataires de l’accord du 11 septembre vont-ils continuer à prendre en otage la démocratie haïtienne? Y aurait-il un consensus entre les acteurs pour qu’il y ait un accord global de manière à stabiliser le pays pour assurer la sécurité des citoyens, organiser le référendum et les élections générales sur l’ensemble du territoire. Jean-Marie Mondésir Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil | Maître en sciences de développement | consultation en droit haïtien | Président de société des juristes haïtiens |Editeur de Port-Salut Magazine |La voix de Dumont |Solidarité paysanne | PDG radiodumontinter.com

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