janvier 27, 2022

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES DE LA NATION HAÏTIENNE EN 2022?

Jean-Marie Mondésir
Pour projeter l’avenir de la nation haïtienne en 2022, il est important de faire un coup d’œil rétrospectif sur les événements de l’année antérieure. L’année 2021 a été marquée par des turbulences des acteurs de l’opposition sans légitimité populaire ni conviction idéologique créant de l’instabilité politique et de ralentissement économique au pays. La pandémie de coronavirus à travers le monde a contraint les dirigeants haïtiens d’adopter des mesures sanitaires pour protéger la population en général. Les diverses manifestations populaires organisées par les détracteurs du régime en place visaient à contester la légitimité du président de la République le 7 février 2021. Cependant, il a été élu dès le premier tour au scrutin présidentiel de manière démocratique et prêter serment le 7 février 2017 pour un mandat de 5 ans qui prendra fin 7 février 2022. Les oligarques corrompus et des narco-trafiquants qui contrôlaient son régime par le biais des parlementaires corrompus et inconscients se sont soulevés contre son administration. Ils finançaient des manifestations des groupes d’agitateurs pour influencer le pouvoir exécutif dans le but de maintenir le monopole sur les biens de consommation, de la distribution des produits pétroliers, de l’électricité, des travaux publics, des services de gestion douanière et de communication. Les multiples tentatives des opposants politiques visant à renverser le régime de Jovenel Moïse n’ont pas obtenu de résultat escompté. Les actions entreprises par son gouvernement pour construire des routes, assurer la gestion et la distribution des produits pétroliers, le contrôle de l’énergie électrique, les services de gestion douanière et des services de communication ont été critiqués par les médias traditionnels au service des oligarques du secteur privé. Les actions entreprises par ses gouvernements successifs sont vilipendées dans les réseaux sociaux. Ses initiatives pour la formation du Conseil électoral provisoire et la nomination d’un comité consultatif pour l’élaboration d’un nouveau le projet de constitution en vue d’assurer la stabilité, d’encourager la croissance du pays sont rejetés pour des motifs irresponsables et non valables. Les opposants du régime ont échoué dans leurs manœuvres illégales de renverser le président le 7 février 2021 et la communauté internationale reconnaît la fin de la durée du mandat présidentiel le 7 février 2022. L’annulation des contrats juteux de certains entrepreneurs corrompus qui se servaient des parlementaires de la 50e législature pour empêcher le président d’adopter des mesures visant à protéger les intérêts de l’Etat. De concert avec les narco-trafiquants qui supportaient financièrement l’organisation politique PHTK, ces oligarques corrompus ont financé un complot avec la complicité des opposants politiques pour assassiner le président dans sa résidence privée le 7 juillet 2021. En exécutant leur plan macabre, ils n’ont pas pensé aux conséquences de leur action répréhensible sur la gouvernance du pays. On se rappelle que le pouvoir législatif est dysfonctionnel à la suite du constat de la caducité de la chambre basse le 13 janvier 2020 et le renvoi des 20 sénateurs. Après le coup d’Etat manqué du 7 février 2021 où il y aurait l’implication de trois juges de la Cour de cassation; le pouvoir exécutif a pris la décision de les mettre à la retraite forcée. Donc, le pouvoir judiciaire est devenu dysfonctionnel après le décès de Me René Sylvestre qui occupait à la fois la fonction du président de la Cour de cassation et celui du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). A suivre sur Port-Salut Magazine

Aucun commentaire: